Un parc VR est un lieu à grande échelle qui combine plusieurs arènes, zones de détente et attractions basées sur des simulateurs sous un même toit. Contrairement au club VR compact, qui se concentre généralement sur une seule arène de déplacement libre, un parc VR propose toute une gamme d’expériences, allant des aventures de groupe compétitives aux courts manèges à sensations fortes. Cette variété améliore non seulement l’expérience client mais rend aussi le modèle économique très rentable, car il séduit différents groupes d'âge, d’intérêts et de budgets.
La superficie d’un parc VR varie généralement entre 300 et 1000 m², offrant aux exploitants la possibilité de concevoir plusieurs types de zones de jeu. Les grandes arènes de 10×10 m permettent à des groupes de six joueurs de se déplacer librement dans des aventures coopératives ou compétitives, tandis que les arènes compactes de 5×5 m conviennent aux jeux rapides mais immersifs. Ce qui distingue réellement un parc VR est l’intégration des attractions VR — des simulateurs dynamiques qui transmettent les sensations physiques de vitesse, de virages ou de chutes soudaines, en synchronisant les mouvements de la plateforme avec le monde virtuel du casque.
Ces attractions ne consistent pas à marcher dans une arène, mais à placer le visiteur dans un simulateur de type véhicule, où la plateforme bouge réellement en réponse au jeu. Exemples :
- karts VR qui s’inclinent et vibrent à mesure que les joueurs filent sur des circuits virtuels,
- simulateurs de vol reproduisant décollages, turbulences et piqués,
- motos ou montagnes russes simulant les virages serrés et les descentes vertigineuses.
Comme l’action est courte — en général 5 à 10 minutes — la rotation est rapide et la rentabilité par unité de temps est très élevée.
D’un point de vue opérationnel, les attractions VR fonctionnent aussi comme de puissants outils marketing. Placées près de l’entrée, elles attirent immédiatement l’attention et excitent les passants. L’expérience montre que le regroupement d’au moins quatre attractions augmente l’engagement et les performances par rapport à une installation isolée.
Une configuration standard de parc VR inclut également un comptoir de réception, où les visiteurs achètent leurs billets, découvrent les formats disponibles et réservent des événements. Des ajouts pratiques comme des casiers, vestiaires et zones d’attente assurent confort et commodité. Pour diversifier les revenus, de nombreux parcs incluent aussi un ou plusieurs salons de 12 à 16 personnes, utilisés pour des événements privés. Bien promus, ces événements (anniversaires d’enfants, team building d’entreprise, etc.) peuvent générer environ 40% du revenu total.
Grâce à cette diversité, un parc VR fonctionne comme un centre de divertissement familial: il attire des familles avec enfants, des adolescents cherchant des sensations fortes, des groupes d’amis en quête d’aventures immersives et même des joueurs d’eSports. Cette variété crée de multiples flux de revenus et rend le business plus résilient qu’un modèle à arène unique. Naturellement, construire une telle installation demande plus d’investissements initiaux (à partir de 150 000 $) et de plus grandes surfaces, mais les gains peuvent être importants, avec des bénéfices moyens dépassant 11 000 $ par mois selon la taille et l’emplacement.
En résumé, un parc VR est idéal pour les entrepreneurs qui souhaitent bâtir un lieu de divertissement à grande capacité, combinant le meilleur du jeu en réalité virtuelle et des attractions dynamiques basées sur des simulateurs.